Son espace

 

 

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Du foyer à l’espace public en passant par l’école, les lieux où nous apprenons, grandissons et socialisons doivent être sûrs pour toutes et tous. La réalité c’est que le harcèlement, la violence et la discrimination, et le manque de sécurité empêchent les filles d’être libres.

Ayame, 15 ans, jeune engagée chez Plan International Belgique

Le monde : son terrain de jeux !

Nous avons une certitude : les espacés privés comme publics doivent être des lieux sûrs et inclusifs pour les filles. Cet idéal se construit petit à petit avec l’expertise des filles elles-mêmes. Qui mieux qu’elles peuvent à la fois dénoncer les violences qu’elles subissent et développer des solutions créatives et durables pour éradiquer ces violences ? La réponse est évidente et notre rôle est de les épauler, outiller et encourager dans ce sens. Notre travail se déroule en 4 temps : la documentation, le développement et le renforcement de bonnes pratiques, et la sensibilisation des citoyen.nes

— Ayame, 15 ans, Gand

"Je suis confrontée au harcèlement de rue tous les jours, pas de manière très intense, mais c'est toujours dans un coin de ma tête. Ce sentiment de devoir faire attention m’habite. Il faut être prudente, ne pas rester seule. C’est le devoir de toutes et tous de rendre l’espace public plus sûr."

Les chiffres sur le harcèlement en général, et de rue en particulier, manquent cruellement. Pourtant cette forme de violence à elle seule impacte la manière dont les filles apprivoisent le monde, la rue, les interactions sociales. Leurs habitudes, envies et activités sont souvent façonnées autour du sentiment d’insécurité. « Ne va pas seule à cette fête », « porte une chemise ample dans le métro et ne l’enlève qu’une fois arrivée », ou encore « le chemin de l’école est trop dangereux, il faut que tu restes à la maison ». Ce ne sont pas des scénarios de fiction mais des situations réelles rapportées par les filles. Il s’agit d’un phénomène mondial c’est pourquoi nous l’avons étudié dans diverses villes, ce qui a donné naissance à plusieurs programmes

7

villes belges

utilisent notre plateforme Safer Cities pour reporter le harcèlement de rue

91

%

des jeunes femmes belges affirment avoir subi du harcèlement

6

%

des filles osent s'adresser à la police

1

filles

sur 3 a déjà subi des attouchements non consentis

1

filles

sur 2 sent sa liberté de mouvement impactée par le harcèlement

4

filles

sur 5 subissent les regards insistants et sifflements

La réalité du harcèlement et de l’insécurité impacte le quotidien des jeunes et plus particulièrement celui des filles; la route à prendre, leur façon de s’habiller et d’interagir avec leur environnement. Chez Plan International, nous sommes convaincu.e.s que les jeunes ont et sont la solution ! Il est temps de les écouter et leur message est clair : il faut briser le tabou du harcèlement, remettre en question les comportements sexistes quotidiens et persuader chacun.e de s’engager dans la lutte pour créer des lieux sûrs et bienveillants pour toutes et tous

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