Aller à l'école, c'est mon droit

80 % de votre don est consacré à l’implémentation de nos programmes. Dans le cadre de nos projets éducatifs, nous travaillons, entre-autres, à ce que :

• Les filles disposent des éléments de base pour suivre les cours, comme des fournitures scolaires, des repas et des kits d'hygiène menstruelle pour éviter de manquer l’école.
• Les enseignant·e·s et le personnel soient formé·e·s aux normes d'égalité des genres et traitent tous les enfants de manière égale.
• Les infrastructures sont modifiées lorsqu'elles sont discriminatoires ou inadaptées.
• Les parents et les dirigeants soient sensibilisés afin qu'ils puissent à leur tour influencer la communauté et apporter un changement structurel.
• Des lieux sûrs soient mis en place pour offrir aux filles un espace d'expression où elles peuvent parler des discriminations ou des violences auxquelles elles font face.
• Des clubs d'élèves soient créés pour que filles et garçons puissent discuter ouvertement des problèmes rencontrés et trouver ensemble des solutions.

Les 20 % restants soutiennent notre communication pour vous tenir informé, ainsi que pour atteindre de nouvelles personnes et continuer à développer la communauté de soutien au profit des droits des filles.

Plan International Belgique s’engage aux côtés des filles pour promouvoir les droits des filles et l’égalité de genre dans plus de 55 000 communautés réparties dans plus de 80 pays, en Afrique, en Amérique-latine, en Asie et en Europe.  

Vous pouvez consulter la liste des pays dans lesquels nous sommes présents via ce lien : Notre impact dans le monde 

• Le rôle de la fille : Les normes de genre cantonnent le rôle des filles à la sphère domestique - elles sont censées devenir avant tout des épouses et des mères. L'éducation n'est pas toujours une priorité pour les parents, les familles ou les filles elles-mêmes, lorsque les ressources sont rares.  
• Les agressions normalisées : les normes sexistes néfastes tendent à justifier, normaliser et minimiser l'impact du harcèlement et des agressions sexuelles des garçons et des hommes à l'encontre des filles. Cela peut conduire les parents à hésiter à envoyer leurs filles à l'école parce qu'ils craignent le manque de sécurité et pensent que leur réputation et leur honneur sont menacés.  
• La pauvreté : Le manque de ressources financières au sein de la famille, en particulier en période de crise, signifie que les parents ne peuvent pas assumer les coûts de l'éducation, ainsi que la perte potentielle de revenus liée au travail des enfants. Une adolescente sur trois, issue des ménages les plus pauvres du monde, n'a jamais mis les pieds dans une salle de classe.
• Les mariages d'enfants et les grossesses d'adolescentes : ce sont à la fois des causes et des conséquences de l'abandon scolaire. Dans de nombreux pays, le mariage est perçu comme une sécurité financière pour les filles, leur mari les prennent en charge. D’autre part, les filles non scolarisées sont plus exposées au risque de mariage d'enfants, car elles ont très peu de possibilités professionnelles et financières sans éducation. Une fois mariées, la probabilité qu'elles retournent à l'école est faible en raison des tâches ménagères et de la garde des enfants. Chaque année, 12 millions de filles de moins de 18 ans sont mariées. En 2022, on estime que 13 % des adolescentes dans le monde ont donné naissance à un enfant avant l'âge de 18 ans.
• L'infrastructure : L'insuffisance des investissements dans les infrastructures et les services éducatifs exclut les filles d'une éducation de qualité, car leurs besoins ne sont pas satisfaits. Les écoles ne sont pas facilement accessibles et la route qui y mène peut être longue. Les toilettes ne sont pas adaptées aux besoins des filles, elles manquent d'intimité, de sécurité et d'équipement pour la gestion de l'hygiène menstruelle.  
• Politiques : Bien que l'éducation des filles soit fortement soutenue par l'accès universel à l'éducation dans les lois et les politiques du monde entier, d'importantes lacunes subsistent dans l'application de ces lois et politiques. Un certain nombre de pays interdisent aux filles enceintes et aux mères d'accéder à l'école, ce qui les marginalise et les exclut encore plus, sans retour. 

Tous ces facteurs sont exacerbés en temps de crise.  

Notre engagement envers les filles n'exclut en aucun cas les garçons et les hommes. Au contraire, notre travail consiste à remettre en question les normes de genre pour que chacun puisse avoir la possibilité d’apprendre à l’école, de diriger les changements de leur société, de décider de leur vie et de leur corps et de s’épanouir à l’abri de la violence - de la naissance à l’âge adulte. 

Grâce à cette approche, les garçons et les hommes impliqués dans nos programmes ne perçoivent pas l'égalité des genres uniquement comme un moyen d'améliorer la vie des femmes et des filles au sein de leur famille et leur communauté, mais aussi comme une opportunité d'améliorer leur propre vie. 

Les normes sociales qui découragent les hommes d'adopter des attitudes ou de saisir des opportunités traditionnellement perçues comme « féminines » sont finalement nuisibles à leur bien-être. Ces normes peuvent également dissuader les pères de s'impliquer activement dans l'éducation de leurs enfants, ce qui nuit à leur capacité à développer des relations familiales positives. De plus, les hommes peuvent être réticents à exprimer leur vulnérabilité émotionnelle par crainte de paraître « peu virils », une expérience isolante qui compromet leur santé mentale. C'est pourquoi nous nous engageons à améliorer la vie des hommes et des garçons en les aidant à redéfinir ce que signifie être un homme. 

Nos projets ont donc tous pour objectif de remettre en question les stéréotypes de genre et promouvons l'égalité des droits entre filles et garçons pour le bien de tous les enfants. L'une des façons les plus efficaces d'atteindre cet objectif est de s'attaquer aux obstacles uniques qui empêchent les filles et les femmes de réaliser pleinement leur potentiel – avec des effets positifs qui peuvent avoir un impact sur tous les aspects du développement international, mais ils profitent à tous. 

Notre objectif est d'aider les enfants, et les filles en particulier, dès leur plus jeune âge à pouvoir apprendre, diriger, prendre des décisions sur leur corps et leur vie, et ainsi évoluer vers un avenir meilleur. Des études montrent que si les enfants peuvent aller à l'école jusqu'à 18 ans, ils.elles courent moins de risques d'être marié.e.s et d’avoir des enfants jeunes. Ils.Elles auront aussi un meilleur travail et une plus grande indépendance financière. 

C’est pourquoi nous encourageons un engagement à long terme. Mais il n’y a bien sûr aucune obligation. Vous pouvez arrêter votre soutien mensuel dès que vous le souhaitez en nous en informant par téléphone ou par e-mail. 

Tous les dons de minimum 40€ sur une année civile sont déductibles fiscalement, à hauteur de 45% du montant de votre don. Ce montant peut être composé de plusieurs dons, du moment qu’ils ont été versés durant la même année civile. Une attestation fiscale vous sera envoyée au début de l’année suivante.  Vous ne devez pas joindre cette attestation à votre déclaration, mais vous devez la tenir à disposition de l’administration des Finances.  

Vous pouvez suivre l’impact de vos dons de différentes façons : 

• Newsletter : tous les deux mois, vous recevrez une e-newsletter qui reprendra les résultats et les réalisations de nos programmes et projets. Vous y trouverez des statistiques, des exemples de réussite et des témoignages qui vous permettront de constater de manière tangible et mesurable l'impact de vos dons. 
• Rapport annuel : chaque année, vers le mois de mars, vous recevrez notre rapport annuel qui compile l’ensemble de nos activités au cours de l’année écoulée ainsi que notre rapport financier.