Actualités Ukraine, nous ne soufflerons aucune bougie
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Nous ne soufflerons aucune bougie

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Ce 24 février 2023 marque la première année du conflit généralisé en Ukraine. Comme d’autres dates, elle fait partie de celles dont on aimerait ne pas se souvenir. Si nous ne savons pas combien de temps durera le conflit, nous savons qu'il a dévasté la vie d'innombrables enfants et familles. On estime que 17,7 millions de personnes, dont la plupart sont des filles et des femmes, ont besoin d'une aide humanitaire, soit plus de 40 % de la population. 

Plan International répond à la crise humanitaire en Ukraine et avec les réfugié.e.s dans les pays environnants en Moldavie, en Pologne et en Roumanie. Chez Plan, nous bénéficions de plusieurs décennies d'expérience en matière de protection des enfants dans les situations d'urgence, c’est pourquoi nous avons mis en place des équipes pour implémenter des espaces sûrs, former le personnel des pays d'accueilet distribuer une aide d’urgence. Ils et elles s’assurent, notamment, de la prise en charge psychosocial des enfants, ainsi que la poursuite de leur scolarité

“Les sirènes quotidiennes effrayaient mon fils autiste” 

La grande majorité des familles déplacées sont désormais des ménages dirigés par une seule femme. Natalia est mère de trois enfants et originaire du sud-est de l'Ukraine. Professeur d'anglais et traductrice, elle a quitté l'Ukraine avec sa mère et ses enfants en mars 2022. L’un de ses enfants, Pavel, à 5 ans et est autiste.

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Pavel, 5 ans, autiste. © Plan International

Plusieurs fois par mois, elle l’emmène à HumanDoc, un centre d’accueil pour réfugié.e.s situé à Varsovie. Il s’agit de l'un des nombreux centres créés en Pologne avec le soutien de Plan International, et spécialisés dans la prise en charge des symptômes de stress post-traumatique. De plus, la plupart des thérapeutes étant ukrainien.ne.s, cela facilite la conversation.   

Lorsque notre région est tombée sous contrôle russe, nous avons dû être évacués dans un abri anti-bombes. Notre départ vers la Pologne dans des trains bondés a traumatisé Pavel. Il avait très peur et ne pouvait pas dormir la nuit à cause du bruit des sirènes.

nous confie Natalia.

En Ukraine, Pavel avait commencé des sessions avec une thérapeute et logopède pour développer son langage. Lorsque le conflit a éclaté sa thérapie a dû s’arrêté nette. Il a pu reprendre sa thérapie au sein du centre.  

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© Plan International

Je suis reconnaissante pour chaque jour passé ici, car l'essentiel est que nous soyons en sécurité et entourés de personnes qui nous soutiennent. Je suis en mesure de poursuivre mon travail d'enseignante et de traductrice. Mes enfants sont intégrés dans le système scolaire et mon fils Pavel continue de grandir avec tout le soutien dont il a besoin,

témoigne Natalia.

Notre soutien en chiffres 

A ce jour, Plan International a apporté une aide cruciale à plus de 250 000 personnes, soit plus de 37 000 en Pologne, plus de 93 000 en Roumanie, plus de 50 000 en Moldavie et plus de 65 000 en Ukraine. Notre assistance humanitaire inclus la distribution de couvertures, de vêtements d'hiver, de chauffage etc. À plus de 14 000 personnes, particulièrement dans les régions isolées.  

Plan International veille à ce que les filles et les garçons touchés par le conflit aient un accès ininterrompu à une éducation sûre, inclusive et de qualité, ainsi qu'à des approches d'apprentissage qui favorisent leur bien-être psychosocial.

15 000 enfants ont bénéficié d'activités d'apprentissage formel ou non formel, y compris la fourniture de tablettes pour continuer à suivre le programme scolaire ukrainien en ligne.  

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© Plan International

En tant qu'organisation de défense des droits des filles, nous sommes particulièrement attentifs à leurs besoins spécifiques. C’est pourquoi nous avons créé et distribué 11 200 kits d'hygiène conçus pour répondre aussi à leurs besoins durant leurs règles.  

La difficile réalité du conflit ne doit pas nous empêcher de rêver de paix et de repenser une Ukraine pacifiée. Notre souhait le plus cher est de ne pas vous retrouver l’an prochain à la même date.