L’urgence d’agir face aux changements climatiques
Marre des orages violents, des inondations destructrices et des canicules étouffantes qui arrivent chaque année ? De l’augmentation constante des prix d’aliments de base ? Ou de l’air parfois irrespirable en ville ? Voilà quelques-uns des signes d’une crise climatique qui bouleverse notre quotidien en Europe.
Malheureusement, les effets sont encore pires dans d’autres régions du monde. En cette période de COP29, conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, il est urgent d’agir pour inverser la tendance. Notre approche pour construire un avenir plus écolo : l’éducation des filles.
La sécheresse : un fléau causé par l’activité humaine
« L’une des victimes du changement climatique, c’est nous ! » déplore Eping, une jeune Indonésienne de 18 ans.
La sécheresse ravage Lembata, l’île où elle a grandi. Les sols sont arides et stériles, empêchant toute culture. Et lorsqu’il se met à pleuvoir, ils sont inondés mais rien ne pousse. La population manque de nourriture et risque la famine. De plus, de la poussière qui se dégage du sol provoque chez certaines personnes des problèmes respiratoires. Autant dire que la santé d’Eping et celle de 1 874 insulaires, dont beaucoup d’enfants, est menacée.
« Le changement climatique, » souligne Eping « ce n’est pas un phénomène qui apparaît et disparaît de lui-même. Il est causé par les humains, qui veulent vivre dans une satisfaction instantanée. »
De grandes quantités de ressources naturelles sont gaspillées rapidement et sans réfléchir aux impacts à long terme sur l’environnement. Pollution, déforestation et émissions de gaz à effet de serre sont à l’origine du changement climatique que nous vivons.
L’éducation : la clé pour un avenir plus vert
À Lembata, Plan International a lancé le programme Girls Driving Climate Change Adaptation, qui aide les filles à se former à des pratiques agricoles durables pour lutter contre les effets négatifs du changement climatique sur l’écosystème et la vie quotidienne.
Grâce à sa formation, Eping mène une série d’actions contre la sécheresse. En récupérant l’eau de pluie avec des bouteilles en plastique, elle irrigue son jardin où elle cultive fruits, légumes et plantes médicinales. Récemment, elle a planté 50 semis d’ananas en utilisant le fumier des poulets qu’elle élève comme fertilisant.
