Tabitha rêve d'un monde où toutes les filles sont libres

Tabitha a immédiatement accepté de partager son histoire car la quête de la liberté lui est chère.

Pour moi, la liberté signifie la possibilité d'être moi-même, de pouvoir aller à l'école et d'être entendu. Dans mon pays, malheureusement, beaucoup de filles ne bénéficient pas de cette liberté. Elles se marient très jeunes et n'ont pas la possibilité de poursuivre leur éducation.

Lorsqu’elle a perdu ses parents, Tabitha était alors une jeune adolescente et ce choc l’a mise face à de nombreuses questions qu’une jeune fille de cette âge ne devrait pas se poser. L’une de ses premières craintes étaient de pouvoir survivre et subvenir à ses besoins primaires, puis, s’est très vite posé la question de sa scolarité. Tabitha est ambitieuse et refuse que ce coup du destin brise ses rêves de devenir infirmière.

Au départ, ma sœur et moi avons été recueillies par notre oncle, mais comme nous sommes des filles, l'école n'était pas considérée comme une priorité. En effet, dans notre pays, les filles sont très souvent responsables des tâches ménagères et l'accès à l'éducation est secondaire. La distance à parcourir pour se rendre à l'école était également un obstacle majeur dans notre cas.

Alors que le trajet pour se rendre à l’école la mettait en danger et que la poursuite de ses études n’était pas une priorité pour ses proches, Tabitha s’est inscrite à un programme de Plan International au sein d’une communauté scolaire. Il était impossible pour cette jeune fille pleine de rêves que des normes sexistes et l’insécurité deviennent une fatalité.

Je suis scolarisée avec ma sœur et je vais continuer à étudier pour devenir infirmière. Je rêve d'aider d'autres personnes plus tard aussi.

Tabitha s’épanouit en classe et en dehors de la classe car son école propose des programmes scolaires de qualité et un environnement sécurisant, mais aussi des activités extrascolaires.

J’observe un changement d'état d'esprit au sein de la population locale. Alors qu'auparavant, seuls les garçons allaient à l'école, de nombreux parents motivent désormais leurs filles à s'instruire, explique Faustine.

Plan International est fière de poursuivre son travail de soutien auprès de jeunes filles comme Tabitha pour que chaque fille soit libre.