Actualités L'éducation, clé de l'autonomisation des filles
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L'éducation, clé de l'autonomisation des filles

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Chaque année, le 11 octobre, nous célébrons la Journée mondiale de la fille. Cette journée est l'occasion d'attirer l'attention sur les droits et la situation des filles et des femmes dans le monde entier. C'est pourquoi Plan International Belgique organise chaque année une action de sensibilisation sur les droits des filles.  

Une salle de classe au Mont des Arts   

Cette année, tôt le matin, nous avons placé sept pupitres d'écolière au pied du Mont des Arts de Bruxelles. L'un d'entre eux a été rendu inaccessible, symbolisant le fait qu’une fille sur sept dans le monde n'a pas accès à l'éducation.  

Les employé.e.s et les volontaires de Plan International Belgique sont descendu.e.s dans la rue pour sensibiliser les passant.e.s à l'éducation des filles. Élèves sur le chemin de l'école, adultes sur le chemin du travail... toutes et tous ont pu manifester leur soutien aux filles en inscrivant leur nom sur une banderole géante placée devant les bancs de l'école. Un tableau d’école en quelque sorte.   

Au total, pas moins de 500 personnes ont soutenu notre combat pour que les filles aient accès à une éducation de qualité. 

Nous avons clôturé la Journée mondiale de la fille par un moment symbolique : Caroline Gennez, ministre de la coopération au développement, a franchi la barrière qui bloquait le bureau de l'école. Un signe que la Belgique fait elle aussi des efforts pour permettre aux filles du monde entier d'accéder à l'éducation. 

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© Plan International Belgique 2023

Des chiffres difficiles aux conséquences dramatiques  

Dans le monde, 117 millions de filles âgées de 6 à 18 ans ne vont pas à l'école. Cela représente 1 fille sur 7. Si la situation était la même en Belgique, pas moins de 120 600 filles belges n'iraient pas à l'école.    

Nous avons évoqué précédemment les quatre raisons pour lesquelles les filles se voient écartées du chemin de l’école. Mais saviez-vous qu'il existe également un lien étroit entre l’innacès à l’éducation et les mariages ainsi que les grossesses précoces ?  

Les recherches de la Banque mondiale montrent que si une fille fréquente l'école secondaire plus longtemps, elle encoure moins de risques de se marier ou d'avoir un enfant avant l'âge de 18 ans. Chaque année supplémentaire dans l'enseignement secondaire réduit les risques d'environ 6 %.  

Un chiffre éloigné de la réalité actuelle : 

  • Dans le monde, 12 millions de filles âgées de moins de 18 ans se marient chaque année. C'est l'équivalent de toute la population de la Belgique. Soit 23 adolescentes par minute !   
  • Chaque année, 21 millions de filles tombent enceintes et 12 millions deviennent mères. Cela représente 60 000 grossesses d'adolescentes et 33 000 accouchements par jour.   

L'éducation s’avère être un rempart essentiel pour réduire les mariages et les grossesses des adolescentes. En outre, elle a un impact plus général. En effet, l'éducation est un moyen très efficace d'autonomiser les filles. 

Le taux d'abandon scolaire le plus élevé est en Afrique subsaharienne   

Khadijah, 14 ans, a dû quitter l'école en raison de l'insurrection du groupe terroriste Boko Haram au Nigeria. Avec ses parents et ses sœurs, elle a dû fuir son village de l'État de Borno. “ J'ai oublié tout ce que j'avais appris, j'ai quitté l'école alors que je n'avais que 9 ans", a-t-elle déclaré.  

Au Nigeria, 50 millions de filles n'ont pas accès à l'éducation. Cela représente près de la moitié des filles non scolarisées dans le monde. 1 personne sur 3 se marie avant l'âge de 18 ans. L'Afrique subsaharienne est donc la région du monde où le risque de mariage d'enfants est le plus élevé. La moitié des grossesses d'adolescentes dans le monde ont également lieu dans cette région du monde. 

Cette situation est due, d'une part, à un manque d'information sur la santé sexuelle et reproductive, ces sujets étant souvent tabous. D'autre part, elle est due à l'inégalité entre les garçons et les filles. Partout dans le monde, les filles sont victimes de discriminations et d’inégalités simplement parce qu'elles sont des filles !  

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Que fait Plan International ?  

Plan International Belgique concentre la plupart de ses efforts dans la région subsaharienne. Avec nos partenaires sur place, nous apportons le soutien nécessaire pour faciliter l’accès durable à l’école pour les filles. Nous essayons également d'inciter les filles à fréquenter l'école plus longtemps, en particulier durant l'adolescence, une période critique dans leur vie.   

Nous proposons également des formations aux jeunes femmes devenues mères à l’adolescence et ayant du abandonner leur scolarité. Nous leur proposons un cursus pour bénéficier d’une instruction scolaire. Nous facilitons leur participation en proposant une garderie pour leur enfant afin qu’elles puissent se concentrer sur leurs études, pilier de leur autonomie fiancière.

Quelles sont nos victoires collectives ?  

Au cours des 20 dernières années, Plan International a travaillé avec ses organisations partenaires pour faire en sorte que 74 millions de filles aient accès à une éducation de qualité 

Par exemple, grâce à un de nos programmes d'apprentissage accéléré, Khadijah a pu suivre des cours de rattrapage. Ces cours sont dispensés par des enseignant.e.s bénévoles formé.e.s par Plan International. "Je suis heureuse car avec à l'aide de Plan International, je retourne à l'école. Beaucoup de gens m'ont découragée de m'inscrire et d'apprendre parce que pour moi, c'était comme si je repartais à zéro. Je me suis inscrite au niveau 1 et je suis actuellement au niveau 2. J'apprends vite et je rattrape ainsi progressivement mon retard.”   

En 2022, 5,9 millions de filles supplémentaires ont eu accès à l'école et 5,8 millions ont bénéficié d'une meilleure information sur leur santé sexuelle et reproductive. 2,5 millions de filles sont devenues des citoyennes *informées et actives ! 

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