Son corps

Sarah est membre d’un club d’adolescentes créé par Plan International.
Elle est informée de ses droits en tant qu’enfant, et participe à des formations sur la gestion de sa santé sexuelle

Des filles libres de leurs choix

Le manque d’information et d’espace sûr où discuter empêchent les filles de s’informer sur leurs droits et de les faire valoir. La violence et la discrimination qu’elles subissent à l’école, au foyer, dans la rue et dans d’autres lieux n’est pas une fatalité. Les (in)former c’est leur permettre de réagir, se protéger et décider.

Chez Plan International Belgique nous croyons fermement au droit de chaque fille à disposer de son corps dans l’intimité de son foyer aussi bien que dans l’espace public. Pourtant, les freins sont encore nombreux : les normes de genre, le manque d’information ou les fausses informations ainsi que les multiples formes de violences sexistes.

Les stéréotypes de genre peuvent être à la base d’une culture de tolérance à l’égard de la violence faites aux filles. Les violences qu’elles subissent sont justifiées et normalisées comme l’est leur rôle dans la société : qu’elles gèrent un foyer, se marient et deviennent mères, mais qu’elles ne parlent pas trop, ou critiquent le status quo. Pour celles qui choisissent une autre voie, le chemin est semé d’embûches. L’objectif premier de nos programmes est de questionner ce cercle vicieux afin de créer une culture de bienveillance à l'égard des filles et de leur corps.  

C’est évidemment possible avec les filles et leurs allié.e.s. En les informant sur leurs droits, en les soutenant et en leur donnant les moyens aussi bien personnels que matériels, les filles pourront décider pour elles-mêmes, ainsi qu’informer leur communauté et les jeunes filles après elles.  

Nous mettons également en place des projets pour soutenir les filles déjà mariées dans l’accès à l'éducation à la santé, aux formations et à des opportunités professionnelles. Leur passé ne doit pas définir leurs opportunités futures.